Guillaume Poutrain
25
juil.
2010
Un film n’est pas une tranche de vie, c’est une tranche de gâteau. »* La phrase est d’Alfred Hitchcock. Pour lui, les spectateurs sont gourmands d’histoires extraordinaires qui leur font oublier la vie quotidienne... Voilà qui donne l’occasion d’évoquer la bonne santé du couple « cuisine et cinéma ». Les scènes de dîners, par exemple, offrent d’excellents dialogues (Un air de famille, avec J-P Bacri, ou La Bûche, de D. Thomson) et peuvent ouvrir l’appétit. Ainsi le Festin de Babette (1987), très joli film de G. Axel, avec Stéphane Audran qui interprète une cuisinière du « Café Anglais » ayant fui...
Guillaume Poutrain
23
juil.
2010
L’été offre l’occasion de se nourrir différemment. Cette belle saison donne envie d’opter pour des comportements plus proches de la nature ; on en profite volontiers pour se satisfaire de la simplicité des fruits et légumes ; un trait d’huile d’olive, quelques tranches de tomates, un joli fromage de chèvre, de l’oignon nouveau, un peu de citron et le tour est joué (Ah oui, j’oubliais le rosé !) On reparlera de la crème et des sauces cet hiver. En attendant on préfère assaisonner légèrement. De la fraîcheur avant tout; faisons confiance aux produits du marché, en ce début d’été: salades, concombres,...
Guillaume Poutrain
12
juil.
2010
Malgré mon attirance pour la cuisine, et notamment pour les saveurs du sud, je connais mal l’huile d’olive. La première venue m’a toujours semblé convenir, et je distingue à peine l’or vert italien ou provençal de la dernière piquette andalouse... Une excuse dans mon malheur : jeune normand des 30 glorieuses, j’ai été élevé au beurre Monoprix et à l’huile de tournesol Lesieur (Ah ! la publicité Tintin...) Il n’était pas question d’utiliser l’huile d’olive, sauf au mois d’août, en vacances dans le Midi... Alors là, nous profitions de la décontraction propre à notre âge (de 8 à 13 ans) et des congés...
Guillaume Poutrain
04
juil.
2010
J’ai parlé dans une récente chronique des habitudes alimentaires ; or j’ai complètement oublié de mentionner celle de mon fils le samedi midi, à savoir le « paris-beurre ». Dire combien il apprécie, de retour du collège, bientôt déposés sur la table de la cuisine, ces deux beaux tronçons de baguette tiède, garnis d’un côté de beurre demi-sel, de l’autre d’une franche cuillerée de moutarde, le tout enserrant une tranche de jambon de Paris, c’est une évidence qui m’avait échappé. D’autant que ce petit plaisir est agrémenté d’un autre : l’autorisation de lire en déjeunant. Ainsi, chaque samedi, Théo...
