Guillaume Poutrain
27
juin
2010
La façon de cuire un produit est un moment important de la cuisine. En France, les traités culinaires et manuels d’histoire gourmande rappellent l’évolution de la cuisson au fil du temps. Citons par exemple le succès des « bouillons », ces restaurants où l’on servait de la viande cuite à l’eau, avec son consommé. L’un des plus fameux existe toujours; il s’agit de Chartier, rue du faubourg Montmartre, monument historique qui vaut le coup d’oeil. A la carte, sous l’immense verrière Belle Epoque, vous découvrirez avec étonnement : oeuf dur mayonnaise 2.20€, filet de hareng pommes à l’huile 3.70€,...
Guillaume Poutrain
20
juin
2010
Il fait beau !... Lorsque en Normandie la chaleur s’installe plus de trois jours de suite, c’est le branle-bas de combat dans les cervelles: 25° à Rouen ! Evelyne Dhéliat nous l’a promis-juré, et puis elle a fermé ses mains de bonheur : l’été arrive sur la côte normande. Formidable. Un peu trop chaud, même... On respire mal ; on ferait bien un tour. Et pourquoi pas Fécamp ? La ville a un patrimoine culinaire et historique : palais de Guillaume le conquérant, musée des Terre-neuvas, musée de la Bénédictine, du chocolat... Justement, un panneau du chocolatier Hautot signale l’arrivée en gare de Fécamp....
Guillaume Poutrain
13
juin
2010
Cet artiste est le plus gourmand des peintres. Sa maison de Giverny est un hymne à la nature et à la nourriture, à l’image de sa cuisine, resplendissante d’un bleu clair laqué. On admire toujours les carrelages de Rouen et le grand fourneau. Monet, en homme organisé, dispose d’un potager à l’extrémité du village : il com-mande lui-même les graines, pots, cloches à melon; il déambule dans les allées de salades, les avenues de choux, pour déboucher sur un carrefour de plantes aromatiques... Aux légumes de région, il faut ajouter sa prédilection pour les produits du midi : tomates, aubergines, poivrons,...
Guillaume Poutrain
06
juin
2010
En cette fin de XIXème siècle, grâce au chemin de fer (15.000 km de réseau en 1870), l’atelier des peintres s’éveille, la palette s’ouvre à la lumière . A Chatou, Renoir peint le Déjeuner des canotiers. – Jean Renoir, le fils, évoquera ces grappes de raisin, petits verres et bouteilles, matelote d’anguilles, omelette à l’estragon, cerises tombées de l’arbre, vin friand...* Une forme de paradis perdu culinaire, éloge de la simplicité et du naturel . On oublie pourtant les difficultés quotidiennes de l’époque; à force d’admirer les im-pressionnistes, nous privilégions la luminosité picturale au détriment...
