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Le blog de Guillaume Poutrain Expert en aphorismes et fragments narratifs ! (Des femmes, de la philosophie, de la beauté, de la vie en société...)

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Guillaume Poutrain

Dans l’encens des commissariats un air de fin d’année Flotte à l’envers. Ce soir-là, mon prince est un âne Prise de court, juste un peu pompette On punaise la saison 2 sous mes bras Et au petit trot la garde à vue.

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Guillaume Poutrain

Mais les nuages n’en font qu’à leur tête Ils existent et puis disparaissent En restant sur place Pareils à des femmes De petite vertu.

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Guillaume Poutrain

La générosité se réchauffe à l’étincelle Du divin Elle trempe ses pieds gonflés Dans la mythologie Du désastre.

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Guillaume Poutrain

« Rien ne dure mais tout tente C’est ce que disait ta tante Rien ne dure mais on avance. » Enfin seul et en bonne santé Mon oncle claudique du cœur.

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Guillaume Poutrain

Logique comme un père de famille On se dit : Les années passent Je me sens de plus en plus seul Ce qui n’est pas désagréable - Il suffit de mieux isoler le garage.

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Guillaume Poutrain

Dans une journée à la noix, il y a toujours un moment où ça le fait Dans une vie à la gomme c’est pareil, en pire. Combien de milliers D’heures misérables passées à souffrir plus ou moins fidèlement Pour que la loyauté du Verbe s’exprime au nom des peuplades Membrées comme le soleil du pôle au sommet de la saint Jean.

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Guillaume Poutrain

Nordiques : la terre est un joli piège à con qui nécessite un réveil Fagot de pluie, pie bancale, les mots sont le perchoir du poète A l’ombre de tes joues un romantisme précaire soulève la roseraie De ces instants supérieurement ennuyeux où le bonheur impose Mariage, naissance, promotion, pot de départ, incinération réussie.

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Guillaume Poutrain

A l’école des âmes oubliées la veille, bon débarras Les joueurs de Blues ont cette façon particulière De louer chaque soir l’aube donneuse de leçons Depuis des siècles Dieu se lève quand Jésus s’assoit Ce qu’on appelle les convulsions de l’Amérique.

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Guillaume Poutrain

Amitié qui tourne en boucle sur la bande passante De la nuit poussive comme un vieil embouteillage Matinée radio libertaire, après-midi université Ses yeux sourient davantage qu’il ne sourit lui-même Au monde lointain, inhumain et merveilleux de l’Iran.

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Guillaume Poutrain

Ami poète tu es mon cheval de labour Déclenche ta ceinture d’aphorismes Romancier, je te fais perruquier du Verbe Un peu de sang neuf dans vos métamorphoses Tournent bourrique sous le frusquin des étoiles.

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